Oubliez les diktats de la minceur à tout prix. 2012 est à l’acceptation de soi, que l’on s’habille en 34, 40 ou 50. Nous sommes allés à la rencontre de ces jolies filles, uniques, à l’aise dans leurs baskets pour leur demander quel était leur secret pour s’accepter. 15 témoignages qui donnent le sourire !

 

Lily, 19 ans, infographiste

 

La perfection n’existe pas. Même les plus belles mannequins et actrices ont des défauts, j’en suis persuadée. Puis, être parfaite, c’est fatiguant pour tout le monde. Il y a cette phrase qui dit : Montre-moi une jolie fille sexy, je te montrerais un gars qui en a marre d’être avec elle. Que l’on soit petite ou grande, mince ou grosse, moche ou jolie, on aura toujours quelqu’un pour nous aimer et toujours quelqu’un pour nous détester.

 

Je suis petite (1,63 m), mais j’ai des grandes jambes, j’ai la peau très pâle, mais des grands yeux verts qui ressortent. Je n’aime pas mes gros genoux, mais mes jambes sont assez fines. J’essaie de trouver LE truc qui compensera ma gêne.

 

Sinon, au quotidien, je ne me prive pas de ce dont j’ai envie de faire et j’assume tous mes choix, même les plus extravagants. Je ne me préoccupe pas des pensées des gens que je ne connais pas et que je ne reverrai sûrement jamais.

 

Flore, 22 ans, étudiante

 

La confiance en soi, ça tient à quoi ? Le sourire d’une connaissance, le réconfort de notre meilleure amie qui nous serre dans ses bras, un baiser volé à un inconnu qui nous dit que l’on est belle ? Être bien dans sa peau, c’est avant tout être entourée des bonnes personnes, celles que l’on a choisies, celles qui nous font du bien par les mots, mais surtout par leurs actes. C’est de là que naît la possibilité d’acquérir une confiance en soi.

 

Cette confiance est-elle seulement stimulée par les bienfaits de notre entourage ? Faut-il se sentir belle pour être bien dans sa peau ? Oui ! Mais être belle, qu’est-ce que c’est ? La minceur prononcée de Kate Moss ou les rondeurs de Beth Ditto ? Quels sont les critères ? Malheureusement, ce sont les codes de beauté dictés par une minorité.

 

La meilleure façon d’être bien dans sa tête, c’est d’accepter son corps. Alors en route pour un jean ou une jupe qui sera mettre vos formes et vos courbes féminines en valeur. Pas pour les mecs, mais pour soi. On ne reste pas le reflet d’un miroir, prisonnière des codes de la société, mais on se satisfait et on se plaît.

 

Marion, 21 ans, étudiante

 

Les filles, vous allez être déçues… Pour être bien dans ma peau, mon secret est finalement connu de toutes ! Dès que j’ai le temps, je file à la salle de sport ou je sors faire un footing pour prendre l’air et je compense le combo burger/bière par une soupe.

 

Sinon, je souris pour relativiser, c’est mon maître mot : il faudrait réussir à mettre de côté ses lubies pour se concentrer sur ce que l’on a de mieux chez nous afin d’en tirer profit et se moquer du regard des autres.

 

Romane, 23 ans, étudiante

 

Je m’accorde toujours des petits plaisirs en guise de récompense. C’est un peu ma manière de me féliciter, ça re-pulpe l’égo et ça nous fait du bien, à nous, mais aussi à ceux qui nous entourent, on est moins grognons !

 

J’évite le miroir quand je sais que je ne suis pas à mon avantage, après 4h de sommeil non réparateur par exemple.

 

Une autre astuce : j’évite de me dévaloriser. Ça aussi, c’est bon pour soi. Et surtout, surtout, je ne regarde jamais les filles en maillot de bain dans les magazines !

 

Stéphanie, 35 ans, modeuse et chroniqueuse

 

Il y a sept ans, j’ai changé pour m’écouter et me réaliser dans mon travail. J’ai quitté ma Suisse natale pour étudier aux cours Florent, une école de théâtre à Paris et réaliser ainsi mon rêve : devenir comédienne. J’ai alors commencé à vivre pour moi, pour mes activités et pour ce que je faisais moi-même et c’est à ce moment-là que j’ai enfin trouvé la paix intérieure.

 

Depuis, au quotidien, j’ai appris à me faire plaisir, je porte par exemple ce que je veux et je m’amuse avec la mode.

 

J’adopte aussi une aptitude positive, je tiens des Américains pour ça, je n’accorde pas d’importance aux petites choses. Si je rate un métro, tant pis, je prends le suivant, je vois le côté positif des choses au quotidien.

 

Charlotte, 25 ans, intérimaire

 

Un jour, j’ai décidé que je ne passerai pas ma vie à me torturer. J’ai alors appris à m’aimer et d’aujourd’hui, je me trouve belle et j’aime mon corps.

 

Je prends soin de moi : je fais un peu de sport et je bois beaucoup d’eau. Mais je me fais aussi plaisir : je fais la fête et du shopping.

 

J’essaie de penser positif ! Pour moi, tout se passe dans la tête. À partir du moment où l’on se sent belle et bien, le regard des autres change. Aujourd’hui, entre mon corps et moi, c’est l’amour fou !

 

Alex, 20 ans, étudiante

 

Au début, je n’étais pas vraiment en phase avec mon apparence. Je me trouvais trop grande, trop fine, trop plate. Je trouvais que tout était petit chez moi. Puis au fur et à mesure, je me suis rendue compte qu’il ne suffit pas de ressembler à ce que les autres attendent de nous pour s’aimer.

 

Je trouve beaucoup d’avantages à ce que j’ai de petit, ainsi qu’à ma finesse, et finalement, être un peu plus grande que la normale ne me dérange plus. Maintenant, je suis complètement ravie de mon corps. J’avoue que j’ai parfois quelques petites baisses de régime, comme tout le monde, mais l’essentiel, c’est de se sentir bien dans sa peau et de s’aimer avant tout comme on est, sans se fier naïvement au jugement des autres !

 

Kim, 20 ans, serveuse

 

Pour moi, être bien dans sa peau, c’est ne pas se prendre la tête. J’ai arrêté d’écouter les gens, leurs préjugés et leurs critiques. Je fais désormais abstraction d’eux, seuls mes amis ou mon entourage peuvent influencer mes actes.

 

Je vis pour moi et fais ce qu’il me plaît, tout en respectant les autres bien sûr. Je profite de la vie, je ne prête plus d’attention aux petites choses qui à la longue nous gâchent l’existence.

 

Amélie, 29 ans, professeur

 

Être bien dans ma peau à moi, c’est avoir un amoureux à 600 km et mener la vie d’une célibataire épanouie. C’est être prof et avoir une vie culturelle et nocturne bien remplie. C’est être séparée de sa fratrie, mais jamais se sentir seule ni abandonnée.

 

C’est avoir des p’tits seins, un postérieur bien rempli et à peine atteindre les 1,60 m sans jamais se priver de quelque plaisir gustatif que ce soit.

 

C’est rédiger sur sa terrasse ensoleillée pour Glamour.fr sur le pourquoi du comment d’une ode à la vie.

 

Tahéna, 21 ans, étudiante

 

Se sentir bien, c’est avoir confiance en soi, sans pour autant se la péter. Juste prendre conscience que même si nous ne sommes pas parfaites, nous pouvons avoir beaucoup de qualités.

 

Que ce soit notre regard, notre poitrine, notre grain de peau, nos cheveux ou encore nos mains, on a tous une qualité à mettre en valeur. S’assumer, ça passe d’abord par l’acceptation de soi.

 

En soirée ou dans la vie de tous les jours, je ne me cache pas derrière mes amies, je vais vers les autres. Je joue la carte de l’humour et montre que je suis bien dans ma peau. Je ne cherche pas non plus à camoufler ce que je suis vraiment, car comme le dit si bien ce proverbe, chassez le naturel, il revient au galop.

 

Puis il est vrai que l’on ne peut pas plaire à tout le monde, et alors ?

 

Aurélie, 32 ans, infirmière

 

Je suis un cas classique, une ronde, une fille pulpeuse, une grosse, même si je n’aime pas ce mot.

 

Après m’être battue contre mon propre corps et contre moi-même pendant près de vingt ans, j’ai décidé que c’en était trop. J’ai décidé de me regarder différemment et de porter sur moi, un regard sans jugement, un regard d’amour.

 

J’ai traversé de dures épreuves : perte d’un bébé pendant une grossesse et grave accident de voiture. Dans ces moments-là, ce ne sont pas mes kilos en trop qui m’ont occupé l’esprit, mais la durée de la vie, celle que nous avons la chance d’avoir ou la façon dont tout peut s’arrêter en une seconde.

 

Alors plutôt que de vivre en guerre perpétuelle avec moi-même. Plutôt que de me dire que je ferai ça quand j’aurai perdu du poids ou que je porterai ça quand j’aurai une plus jolie silhouette. Je me suis dit qu’il serait bien plus intelligent de vivre maintenant en paix avec moi-même.

 

Mon corps n’est pas mon ennemi, bien au contraire, il m’a permis de faire ce long chemin, de me relever, de rabattre les avis des médecins qui me disaient que je ne pourrais plus exercer le métier que j’aime tant.

 

Aujourd’hui, grâce à ce corps tout en volupté, j’ai le sourire, je me sens belle, je suis aimée et ma vie professionnelle et en plein BOUM. Alors mon corps d’1,62 m que j’habille en 52, je l’aime !

 

Anaïs, 22 ans, coiffeuse

 

Ma façon à moi d’être bien dans ma peau : apprendre à m’écouter. C’est-à-dire, arrêter de me lancer des défis beaucoup trop difficiles, arrêter de mettre la barre toujours plus haut et commencer par des étapes plus faciles.

 

J’avance maintenant progressivement, j’accepte les échecs, mais surtout, j’en tire profit. J’ai appris à me détendre, à écouter mon corps et à prendre soin de lui. J’ai alors pris confiance en moi et j’ai pu prendre du recul sur ma vie.

 

À 20 ans, tout n’est pas toujours si simple. Oui, l’avenir est devant nous, mais l’avenir est aussi un grand vide qui nous fait peur. Il ne faut alors pas aller trop vite, mais apprécier tous les événements de notre quotidien. Il faut adorer la vie, tout simplement : adorer manger une glace, adorer lire, adorer travailler, adorer faire l’amour ou encore adorer ses amis.